Réchauffement climatique:

Publié le par Michel Verna

 

Connaissez vous le protocole de Montréal ?


Dans un article paru dans Proceedings of the national academy of sciences (Pnas), des chercheurs américains et néerlandais montrent que jusqu’ici, le protocole de Montréal, qui porte sur les substances appauvrissant la couche d’ozone (Saco), a eu davantage d’effet sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre que le protocole de Kyoto qui porte pourtant directement sur le climat.

 Le protocole de Montréal est souvent considéré comme l’une des (très) rares réussites mondiales en matière de protection de l’environnement. Signé le 16 septembre 1987 et entré en vigueur le 1er janvier 1989, l’accord a entraîné la substitution progressive des substances à l’origine du trou de la couche d’ozone de l’Antarctique découvert fin 1985, à savoir certains chlorofluorocarbones (CFC) et halons. Grâce à l’historique des émissions et à différents scénarios, des chercheurs  ont montré que non seulement l’interdiction des Saco devrait permettre un rétablissement de la couche d’ozone d’ici 2050, mais qu’elle a également permis de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, un rôle qui ne lui a été pas attribué au départ.

Pourtant, la partie n’était pas gagnée. Pour substituer les CFC comme gaz réfrigérants, l’industrie a eu recours aux hydrochlorofluorocarbures (HCFC) et surtout aux hydrofluorocarbones (HFC), de puissants gaz à effet de serre qui font partie de la liste des 6 substances concernées par le protocole de Kyoto, signé en 1997. Mais le recours aux HFC est évalué, pour 2010, à 0,9 GtCO2-eq. ( Gigatonne équivalent CO2) , en 1975 les émissions étaient de 7,2 GtCO2-eq avec des CFC .

Site du protocole de Montréal

 

Publié dans FRANCE

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