Exécution de Saddam Hussein

Publié le par Michel Verna

                      Communiqué de presse
                                                               
   Paris, le 30 décembre 2006

«Exécution de Saddam Hussein: coupable ou bouc émissaire?»

Peu de gens sur terre, à part peut être, ses anciens complices ne pleureront la mort de Saddam Hussein. Lui qui a fait exécuter, sans sourciller, des dizaines de milliers d’humains n’a pas du être surpris du verdict. Cependant, son exécution entraîne quelques remarques de la part d’un parti écologiste comme Génération Ecologie:

-Une exécution de plus ne va pas arrêter le flot des attentats et exécutions quotidiennes. Elle va même les justifier s’il en était encore besoin. Dans un monde moderne les mises à mort devraient cesser.

-Son procès, plus ou moins public, n’a pas permis d’éclaircir les responsabilités des autres dans ses crimes ni de poursuivre ses complices.

-Les responsabilités de pays occidentaux et le soutien de ses amis d’alors dans ses guerres notamment contre l’Iran, ne seront ni établies ni jugées puisque le principal témoin a été empêché de s’exprimer la-dessus.

-Les raisons qui ont permis à Saddam Hussein de rester au pouvoir après la première guerre du Golfe et de mener dix ans de plus des représailles contre les chiites et les Kurdes de son pays, ne sont pas élucidées.

-L’exécution de Saddam Hussein n’est pas un pas de plus dans le rétablissement de la paix dans ce pays ni dans l’établissement de la vérité historique sur les massacres des 30 dernières années au Moyen orient

Cette exécution donne le sentiment d’un enterrement des responsabilités de chacun des acteurs de cette tragédie devant le grand tribunal de l’Histoire.

Coupable ou «bouc émissaire» du martyre des irakiens? Saddam Hussein est certainement les deux à la fois, mais son exécution ne règle rien et ne répond pas aux questions que se posent les peuples du Moyen Orient sur leur passé et leur avenir.

Il aurait été utile, qu’avant d’être exécuté,le dictateur sanguinaire ait pu écrire ses «mémoires» et les faire publier par des éditeurs impartiaux, afin que l’on ait pu connaître la version non officielle de l’histoire.

 

 

Bureau National de Génération Ecologie

 

 

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