Le ralentissement de la circulation contre les pics d’ozone : une fausse bonne idée ?

Publié le par Michel Verna

Communiqué de presse du 7 août 2009


 

 
A chaque fois qu’un pic d’ozone est signalé, les mesures prises par les autorités sont toujours les mêmes : diminution de la vitesse de circulation de 30 km sur les autoroutes et de 20 km heure sur les voies rapides.

Certes environ 50% de la production d’ozone au sol vient des transports. Mais la réduction des gaz d’échappement obtenus suite à ces limitations de vitesse (car cet ozone est produit par l’action des rayons du soleil sur les gaz d’échappement) n’est que de 5 à 7% alors que le surplus de gaz d’échappement liés à l’utilisation des climatisations dans les véhicules est de l’ordre de 30%. C’est donc plutôt vers la réduction de la climatisation des véhicules qu’il faudrait faire un effort.

En fin de compte, si la réduction de la vitesse a son utilité pour lutter contre les pics d’ozone elle a aussi ses limites. Pour le moment son plus grand avantage est de renflouer les caisses de l’Etat via les contraventions dressées aux automobilistes distraits ou récalcitrants.

Pour « Génération Ecologie membre de l’Alliance Ecologiste Indépendante» la meilleure des solutions (puisque les pics d’ozone atteignent les passants des villes pour lesquels les réductions de vitesse n’ont aucun effet) serait de rendre les transports publics gratuits pendant les périodes d’alerte à l’Ozone, afin d’inciter les automobilistes à utiliser les transports en commun et ainsi réduire considérablement la production d’ozone de basse atmosphère.

 

 

 

 

Michel Villeneuve ( porte parole de l’Alliance tel : 06 16 58 81 73)

Michel Verna ( Porte parole de Génération Ecologie tel : 06 11 84 42 78)

Publié dans FRANCE

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