Nicolas Hulot reprends le programme de l'Alliance Ecologiste Indépendante
Dans une interview a paraitre demain dans le JDD Nicolas Hulot parle de l'Europe, de son atout, de son rôle clé dans l'avenir de la planète pour lutter contre la crise environnementale qui débouchera sur une crise de civilisation tres violente , crise qui a déja commencée.
Nicolas Hulot préconise un programme économique et environnemental tres proche des thèses de l'Alliance Ecologique Indépendante, il s'éloigne de la politique verte artificielle d'Europe Ecologie, eux qui ont depuis des années culpabilisé les français au lieu de les inciter, de les responsabiliser.
Extrait de l'interview de Nicolas Hulot
Donc, il faut tout renverser?
Donc il faut tout oser. Aller au-delà des frontières de l'utopie. Un système est à bout de souffle. Ma révolution se nourrit de réformes. Il faut réinventer une solidarité mondiale, organiser la planète pour changer la croissance, organiser la décroissance des riches, en douceur, sans tuer les équilibres sociaux... Il faut que le FMI, la banque mondiale, l'OMC obéissent à de nouvelles contraintes. Qu'on cesse de financer des projets contraires à la réalité. C'est un changement très profond, très compliqué à mettre en oeuvre. Une simple croissance verte ne suffira pas. Il faudra des sacrifices consentis, des renoncements, des relocalisations d'économies, des normes plus contraignantes à l'aune des seules contraintes énergétiques et environnementales. Bref, se fixer des limites dans tout. Il faudra - je l'espère - que cela se fasse dans la douceur et la négociation. Mais le terme est inéluctable.
suite de l'article du JDD
Nicolas Hulot préconise un programme économique et environnemental tres proche des thèses de l'Alliance Ecologique Indépendante, il s'éloigne de la politique verte artificielle d'Europe Ecologie, eux qui ont depuis des années culpabilisé les français au lieu de les inciter, de les responsabiliser.
Extrait de l'interview de Nicolas Hulot
Donc, il faut tout renverser?
Donc il faut tout oser. Aller au-delà des frontières de l'utopie. Un système est à bout de souffle. Ma révolution se nourrit de réformes. Il faut réinventer une solidarité mondiale, organiser la planète pour changer la croissance, organiser la décroissance des riches, en douceur, sans tuer les équilibres sociaux... Il faut que le FMI, la banque mondiale, l'OMC obéissent à de nouvelles contraintes. Qu'on cesse de financer des projets contraires à la réalité. C'est un changement très profond, très compliqué à mettre en oeuvre. Une simple croissance verte ne suffira pas. Il faudra des sacrifices consentis, des renoncements, des relocalisations d'économies, des normes plus contraignantes à l'aune des seules contraintes énergétiques et environnementales. Bref, se fixer des limites dans tout. Il faudra - je l'espère - que cela se fasse dans la douceur et la négociation. Mais le terme est inéluctable.
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