« La pêche en mer ce n’est pas la pêche aux voix »

Publié le par France Gamerre

      L’affaire des quotas de pêche désormais réglementée par l’Union Européenne ne doit pas devenir un nouveau sujet de discorde entre la France et l’Europe.

 

Le Président Sarkozy est dans son rôle lorsqu’il propose d’élever les quotas des prises de poissons pour satisfaire les pêcheurs car, en tant que Président de la République, il s’est toujours placé dans la résolution des problèmes immédiats.

 

Mais la « commission européenne » est également dans son droit lorsqu’elle fixe des quotas de pêche afin d’empêcher la disparition des ressources halieutiques, à court terme.

 La commission européenne dont le but est de veiller à l’avenir de l’Europe, fait son travail en décidant avec les scientifiques (et non avec les professionnels de la pêche ou les consommateurs d’aujourd’hui) du quota nécessaire à la préservation de la biodiversité marine.

 

La où tous les deux (Président français et commission européenne) ont tort, c’est que la disparition des poissons en Méditerranée et dans l’océan Atlantique ne vient pas des pêcheurs artisanaux travaillant avec un bateau de faible tonnage mais des grands groupes agro-industriels qui font construire des « unités de pêche » à grand gabarit (en Turquie ou en Inde) lesquelles sont en général amorties en deux ou quatre campagnes de pêche et ce avec l’accord de pays de complaisance, comme la Libye.

Faire respecter les quotas par les artisans-pêcheurs français alors que les « trusts internationaux » détruisent systématiquement tous les bancs de poissons, ne servira à rien.

Ces derniers,« seigneurs de la mer » debout à la proue de leurs « senneurs », tels des « pirates modernes », ont au moins l’honnêteté de ne pas camoufler leurs activités en « recherche scientifique » comme le faisaient naguère les japonais.

Publié dans Communiqué de Presse

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