« Société générale : entre incompétence et malversation »

Publié le par Michel Verna

            La Société Générale qui annonce 5 milliards d’euros de pertes financières (dues selon elle aux malversations d’un seul employé) est-elle victime d’un délit isolé ou bien est-elle le signe annonciateur d’une crise financière qui va , petit à petit, atteindre la plupart des banques à revenu spéculatif ?

Génération Ecologie comme la plupart de citoyens ne croit pas à l’action néfaste d’un seul homme dans une manipulation portant sur une telle somme.

C’est plus le système spéculatif qui est en cause que le hasard.

Le système libéral actuel a des avantages certes, mais il a aussi des inconvénients. Parmi ceux-ci il y a l’épuisement systématique des ressources non renouvelables de la Planète et le risque de perte financière pour les spéculateurs et leurs actionnaires.

Ce système est en fait une loterie dans laquelle l’action correspond au billet. Or, un billet de loterie ne peut pas être gagnant à tout les coups.

Si les spéculateurs ont gagné des sommes fabuleuses sans se plaindre il serait mal venu qu’il viennent demander aujourd’hui une indemnisation de l’Etat (c’est à dire de tous ceux qui ne jouent pas à la loterie nationale). On voit se profiler le spectre du « chantage aux emplois » qui avait permis naguère au Crédit Lyonnais de faire prendre en charge par l’état ses propres dettes.

Génération Ecologie pense que le système libéral spéculatif est un risque réel pour la Planète toute entière et un risque potentiel important pour la stabilité de la société.

Génération Ecologie pense qu’il faudra, un jour ou l’autre, changer de système de valeur et que le plus tôt sera le mieux.

Publié dans Communiqué de Presse

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